En anglais il y a une expression « the world is my oyster », littéralement « le monde est mon huître ». L’expression remonterait au 17ème et un possible héritage de William Shakespeare. L’idée fait référence au fait que comme une huître le monde peut contenir des perles, plein d’opportunités à condition de les chercher.
Le coaching connaît une croissance exponentielle en termes de chiffres mais pas seulement. Face à un monde à la fois en tension et plus ouvert, la demande pour des services de coaching au niveau du marché mondial a évolué. Les tendances en termes de chiffres, de différences de marché et de variations culturelles méritent de s’y attarder.
Selon l’International Coach Federation (ICF), le monde compte plus de 109 200 coachs certifiés à travers 160 pays en 2022. Le marché du coaching serait passé de 2,9 milliards de dollars à 4,564 milliards de dollars entre 2019 et 2022, soit une augmentation de 62%. Cette croissance est propulsée par une prise de conscience accrue des bienfaits du coaching et une demande croissante des professionnels et des entreprises pour améliorer les performances.
Les différences de marché : l'essor du coaching dans le monde
Les différences de marché en matière de coaching sont souvent influencées par des facteurs économiques, sociaux et culturels. Par exemple :
- Amérique du Nord : environ 40% des coachs exercent aux États-Unis, où le coaching est largement intégré dans la culture professionnelle. Le secteur se concentre sur le coaching exécutif et de carrière.
- Europe : le coaching est de plus en plus utilisé dans les organisations pour le développement des équipes et le leadership. En Allemagne et au Royaume-Uni, le coaching est souvent orienté vers le développement personnel et le soutien à la santé mentale.
- Asie : en particulier dans des pays comme la Chine et l’Inde, le coaching est en pleine expansion, souvent associé à des pratiques traditionnelles. Les entreprises commencent à reconnaître l’importance du développement personnel pour la compétitivité sur le marché mondial.
- Les pays hispanophones se situent quelque part entre les trois selon les influences culturelles et le développement économique.
Comprendre les influences culturelles sur la pratique du coaching
Au-delà du marché, certains coachs Omind adressent le Mexique et la Colombie et les écarts de comportements peuvent surprendre au point de nous faire perdre pied dans notre posture de coach. Le non-jugement et la posture basse peuvent dans ces moments être difficiles. D’où l’importance de se souvenir que la réalité est à tout moment tronquée par nos filtres et de se préparer.
Les différences culturelles jouent un rôle crucial dans la manière dont le coaching est perçu et pratiqué :
- Culture Individualiste vs. Culture Collectiviste¹ : dans les cultures individualistes, comme aux États-Unis, le coaching est perçu comme un moyen d’améliorer la performance personnelle. En revanche, dans des cultures collectivistes (comme au Japon), l’accent peut être mis sur l’harmonisation avec le groupe et le développement de l’équipe.
- Perception de l’Échec et du Succès : Dans certaines cultures, le coaching peut être associé à un besoin de soutien ou d’accompagnement dans des moments de crise, tandis que dans d’autres, il est considéré comme un moyen proactif pour atteindre l’excellence.
- Attitudes envers l’autorité² : Dans des pays où la hiérarchie est très marquée, comme dans plusieurs cultures asiatiques, le coaching peut être perçu différemment que dans les cultures occidentales où la rétroaction et la communication horizontale sont encouragées.
La Chambre de Commerce et d’autres organisations comme Business France proposent pléthore de formations : les différences légales, les différences en termes de procédures, et bien évidemment les différences culturelles et leurs impacts sur le quotidien et le business. Nous sommes tous unis car tous humains mais la diversité des réalités perçues prend une autre ampleur.
Vers un coaching sans frontières : L’IA au service des différences culturelles
Lorsque l’on adresse des clients basés à l’étranger ou avec des équipes à l’étranger, le potentiel est décuplé mais apporte son lot de pièges à chaque tournant. Dans ces conditions, avoir un outil facilite l’approche et le cadrage. En effet, un « robot » est perçu comme plus objectif et des résultats seront comparables mondialement grâce aux programmes de développement généré par l’IA.
Pour ouvrir les possibles en termes de propositions clients et de richesse de nos interventions, il est intéressant d’explorer les chiffres marchés. Si les langues sont une barrière pour certains, n’oublions pas que le français c’est l’Amérique, l’Afrique et aussi les ambassades. En complément, Omind a une communauté de coachs dont certains multilingues qui peuvent être des relais. J’ai personnellement des partenaires aux US car on ne peut être partout.
Enfin avec Ignition, un relais en ligne peut étendre votre offre aux anglosaxons et bientôt aux hispanophones sans que vous n’ayez besoin de parler l’un ou l’autre.
Alors quelle identité GLOB-AI avez vous (petit jeu de lettre GLOBAL = GLOB Artificial Intelligence) ? Un modèle d’identité pour y réfléchir 👉
Notre sélection de lecture pour continuer le coaching au-delà des frontières
Third Culture Kids
The Experience of Growing Up Among Worlds, David C. Pollock
Les enfants qui ont grandi dans plusieurs pays et les différences dans leurs constructions. Les auteurs ont mis en avant qu’ils deviennent membres d’une culture de synthèse : la 3ème culture qu’ils ne partagent qu’avec les autres enfants nomades ou expatriés.
The Culture Map
Erin Meyer, Éditions Eyrolles, 2016
Un livre pour déchiffrer les frontières invisibles du management interculturel. À travers une série d’exemples concrets et d’analyses comparatives, Erin Meyer décode les dynamiques qui émergent dans les échanges entre différentes cultures, du rapport à l’autorité aux attitudes face au risque et au temps.
Optimisez votre équipe
Patrick Lencioni, Edition Un monde différent
Un livre qui au travers d’une fable moderne rend visible ce que l’on a tous vécus quel que soit le bout du globe investi. La systémique pour dépasser les différences culturelles ?
¹ Meyer, Erin. The Culture Map : Déchiffrer les frontières invisibles du management interculturel. Éditions Eyrolles, 2016.
² Le Model Lewis des Types Culturels