Paphius quin etiam et Cornelius senatores, ambo venenorum. Lien hypertexte
Nous vivons dans un monde complexe où l’incertitude est devenue la norme. Crises de la santé, nouvelles façons de travailler, instabilité économique… nous sommes constamment confrontés à des situations complexes et changeantes.
Qu’en est-il de notre ADAPTABILITE, cette capacité d’accepter la possibilité que quelque chose d’inattendu, voire de négatif, puisse se produire? En réalité, nos cerveaux ont du mal à suivre. L’incertitude s’oppose à la façon dont fonctionne notre cognition, ce qui a un impact sur notre performance et notre bien-être au travail.
Heureusement, les NEUROSCIENCES sont là pour vous aider! Nous avons analysé les données de nos expériences client en réalité virtuelle ou via des jeux sérieux, afin de déterminer les dimensions fortement impactées par l’incertitude, et développer une relation plus vertueuse à l’incertitude au sein de l’entreprise.
Dans un monde où la complexité a augmenté de x35¹ au cours des 50 dernières années, l’adaptabilité semble plus que jamais être un élément clé à prendre en compte pour allier performance et bien-être. En effet, nous observons que les personnes qui savent s’adapter à un environnement changeant et incertain ont un haut niveau de curiosité (corrélation à 0,59²), une forte capacité d’innovation (0,57²) et sont très engagées dans leur travail (0,59)².
Ils contribuent activement à la transformation de leur organisation, lui permettant d’atteindre ses objectifs commerciaux.
Un haut niveau d’adaptation à l’incertitude a également un effet positif sur le bien-être et la motivation. En effet, les employés tolérants à l’incertitude régulent mieux leurs émotions (0,65²), sont plus proactifs sous le stress (0,54²) et se sentent plus heureux (0,53²).
Et oui, la gestion de l’incertitude est un concept fondamental qui interagit avec une large gamme de compétences humaines, impliquant des compétences émotionnelles, cognitives et sociales.
Les dernières théories en neurosciences cognitives font de la capacité du cerveau à s’adapter à l’incertitude l’une des dimensions fondamentales de son fonctionnement.
En effet, la théorie du CERVEAU PRÉDICTIF³ explique qu’anticiper les événements futurs est l’une des fonctions de base du cerveau. Nous passons une part importante (48%) de notre temps à divaguer, à générer de manière automatique des scénarios pour l’avenir. Une fois générés, certaines personnes vont accepter qu’un scénario négatif ait une petite probabilité d’arriver tandis que d’autres individus ne vont pas supporter la possibilité d’une perspective négative, même si sa probabilité est infime. C’est ce qui différencie les personnes tolérantes et intolérantes à l’incertitude. Cette dimension en impacte de nombreuses autres directement reliées à la performance et au bien-être de chacun.
Nos données montrent que plus on monte dans la hiérarchie, plus on trouve des personnes tolérantes à l’incertitude. En effet, la perception de l’incertitude, mesurée par la perception anxieuse du présent et la projection anxieuse dans le futur, est souvent plus mature au niveau de la direction. Mais ce n’est pas toujours le cas !
Il faut savoir détecter qui prendra naturellement un rôle de pilote et de relai dans un monde incertain.
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Bonus : quelques bonnes pratiques à adopter
Chez Open Mind, nous développons de nouvelles expériences de formation sur les compétences humaines, à partir de neurosciences et de technologies. L’objectif ? Engager les apprenants autrement afin que ce soient eux qui prennent conscience de ce qu’ils doivent changer.
¹ Morieux, Y. (2012). Smart simplicity. Own the Future: 50 Ways to Win from the Boston Consulting Group, 335-341.
² Coefficients de corrélation entre la motivation et les autres variables du modèle. Un coefficient de corrélation de >0.5 est interprété en particulier comme une corrélation forte.
³ Friston, K. (2010). The free-energy principle: a unified brain theory?. Nature reviews neuroscience, 11(2), 127-138.
Andy Clark | Hacking the Predictive Mind
⁴ Duckworth, Steen et Seligman, (2005). Positive Psychology in Clinical Practice, Annual Review of Clinical Psychology 1(1):629-51
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